C.

Créativité

Musée Benaki, Athènes, Grèce – Mains de statuettes en marbre, 5ème-4ème siècles avant JC. (crédit photo : Aurélie Valat)

Ce qui nous saisit.


Don’t take it too seriously, hold on tightly, let go lightly.

Points de suspension, Peter Brook.

« C’est le moment de se réinventer !… Il faut des idées neuves !… Soyez cré-a-tifs !…».

Curieusement, au lieu de produire l’élan supposé, ces formules ont plutôt tendance à réveiller en nous résistances et autres freins.
 
Bien sûr, il y a le phénomène irritant de l’injonction – ce mode impératif et son effet de plaquage  – qui vient nous perturber dans notre façon d’être et de faire. 
Et qui peut nous laisser avec cette sensation très désagréable de ne pas faire ce qu’il faut, justement. De ne pas être ce qu’il faut. 

Mais mettons cela de côté – la contre-productivité de ce mode de l’injonction  – et concentrons-nous sur ce mot de CRÉATIVITÉ et sur ce qu’il implique.

Car en effet, que couve-t-il ce mot, pour qu’à son simple énoncé nous puissions ressentir – parfois, souvent – ce retrait complet d’énergie et d’initiative en nous ?

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É.

Émotion

Ce qui nous meut.

Aussi évident que cela puisse sembler, nous ne sommes pas égaux face à nos émotions. Que ce soit du point de vue de leur nature, que de leur manifestation.

Elles sont l’émanation directe de notre singularité

Notre expérience manifeste de l’autre, du monde et de nous-mêmes. 

Et tels des récits – des énigmes à percer – nos émotions portent en elles notre histoire.

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C.

CHRONIQUE DE JURÉE, d’une Certification de Coach Professionnel.

Black door with red, Georgia O’Keeffe – 1954

« Tableau Excel & Flou artistique »

Tout commence par un coup de fil. 

Celui d’une de mes anciennes professeures de L’Académie du Coaching. 

Surprise et ravie de recevoir son appel, nous échangeons quelques nouvelles avant d’en venir à « la » question : 

 – Tu serais partante pour être dans le jury de la promo 33… Sur l’épreuve « étude de cas » ?

L’enfant intérieur en moi, qui est globalement un grand oui partant pour tout, s’enthousiasme en quatre secondes. La protection me rappelle à mon agenda et à ma disponibilité. L’ancienne élève, se sent nimbée de reconnaissance, façon glitter scintillant. Et légitimité j’écris ton nom, se met à paniquer sur ma capacité à pouvoir le faire.  
Bien sûr, tata surmoi, déboule blasée : « ils ont dû se faire planter par quelqu’un en lastminute.com, t’emballe pas. »
Et enfin, mon petit gremlins materialiste me rappelle que c’est gratuit. 

– Écoute j’adorerais, mais je dois juste vérifier quelque chose quant à ma disponibilité. Tu me laisse 24h pour revenir vers toi ? 

Elle acquiesce et je raccroche. Temps. 

Le sentiment qui domine c’est : l’envie. De le faire, de participer, de prendre part, d’apprendre, de réviser, de préparer, d’écouter, de voir, d’analyser… D’en être quoi ! Et ayant toujours eu le goût de la transmission, toute expérience qui s’en rapproche de près ou de loin, me semble une bonne idée. 

Le lendemain, après validation emploi du temps-disponibilité et nuit de réflexion (incontournable pour les grands enthousiastes comme moi, qui ont tendance à la surchauffe), je confirme ma participation. 

Dans la foulée, je reçois plusieurs documents de sa part, afin de m’actualiser sur le processus de certification « aujourd’hui ». 

Première réaction face aux multiples petits carré « X blanc sur fond vert » en bas de mail : angoisse-aversion. 

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